Un fonctionnaire de la République en faute est passible d’une sanction allant jusqu’à sa radiation en fonction de la faute commise. Dans le cas de la radiation du capitaine Trêkpo du corps des Eaux et forêts, il y aurait vice de forme, selon les textes régissant les Eaux et forêts.
Patrice Trêkpo ne figure plus dans le corps des Eaux et forêts et donc dans la liste des agents émargeant au compte du trésor national. Ainsi en a décidé le conseil des ministres tenu le 13 décembre 2017.
Le gouvernement du Président Patrice Talon a entamé depuis son avènement, une lutte contre la corruption, la mal gouvernance et surtout la volonté d’en finir avec l’impunité dans l’administration publique. Mais selon le prêtre du fâ, David Koffi Aza, cette pratique de corruption pourrait être évitée avec une prestation de serment devant les divinités. « La corruption ne pourrait plus avoir droit de cité si jamais les dirigeants du pays prêtaient serment sur les mannes des ancêtres devant les divinités qui fondent la religion endogène au Bénin ».
Le syndicaliste Laurent Mètognon sera ce mardi 19 décembre 2017 devant le juge pour son procès quant au dossier de placement frauduleux des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à la banque BIBE. Un procès qui s’annonce rebondissant. Laurent Mètognon pourrait recouvrer sa liberté ce mardi 19 décembre 2017 à la suite de son procès devant le juge du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Les prestataires de services au profit de l’Etat peinent avec les procédures de paiement de leurs créances sur l’Etat. Les engagements voire les chèques même du trésor ne sont facilement libérés que sur des concessions faites par l’entrepreneur, malgré la rengaine de réformes à l’ère de la « Rupture ». Les réformes annoncées par le nouveau système au pouvoir présageaient d’un assainissement sérieux du climat du partenariat public-Privé. Mais cela semble du leurre. A preuve, il n’est pas facile d’entrer dans ses fonds après prestation de service au profit du secteur public.
La formule pour donner corps à la réforme effective du système partisan au Bénin apparait comme un casse-tête pour les acteurs de la majorité parlementaire, surtout à l’orée des prochaines consultations législatives. L’appel à une liste unique du chef de l’Etat est l’ingrédient qui fera éclater cette masse incongrue autour de lui.
Les privilèges dont bénéficient les agents publics promus et leurs chefs hiérarchiques sont disparates. Ce qui laisse transparaitre un malaise qui couve sous un feu incandescent. De quoi s’agit-il en fait ? Il est connu du commun des Béninois que les salaires des ministres varient entre huit millions (B.000.000) Francs CFA et seize millions (16.000.000) FCFA selon leur rang, grade et qualification. Les préfets, quant à eux, sont logés à un plafond uniforme de cinq (05) millions FCFA. Pendant ce temps, les directeurs de sociétés et offices d’Etat ont eux aussi un traitement nettement amélioré.
Passera-t-il ou passera-t-il pas ? Le Budget général de l’Etat, exercice 2018 actuellement en étude à la commission parlementaire en charge de la question aborde l’aspect politique quant à son vote en plénière. Les tractations vont bon train. Des députés du bloc de la majorité et certains d’autres tendances se réunissent actuellement sur l’opportunité de voter en l’état (avec les modifications de la commission bien sûr) la loi de finances actuellement en étude à l’hémicycle.
Les membres du gouvernement Talon se sont retrouvés, comme de coutume, ce mercredi 13 décembre 2017 pour le conclave au cours duquel des décisions sont prises pour le développement de la nation. Au cours de cette réunion de ce mercredi, le conseil a décidé de la construction d’une cité administrative afin de désengorger Cotonou, une ville inondable. Mais, pour une énième fois, la ville de Porto-Novo a été écartée.
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